Le 9 novembre 2022, une délégation de sénateurs, membres de l’Amicale gaulliste du Sénat, de députés, membres de l’Amicale gaulliste de l’Assemblée nationale, et la Maire du 8e arrondissement de Paris ont déposé une gerbe, Place Clémenceau, afin de rendre hommage au Général de Gaulle.

Au même moment, Gérard Larcher, Président du Sénat, présent aux cérémonies officielles à Colombey les Deux Eglises, s’inclinait devant la tombe du Général et participait à l’hommage annuel au Mémorial de la Croix de Lorraine. 

de gauche à droite sur la photo: Laurent Béteille (ancien sénateur de l’Essonne),Jeanne d’Hauteserre (Maire du 8e), Pierre Vatin (député de l’Oise), Michel Herbillon (député du Val de Marne), Alain Joyandet (sénateur de la Haute-Saône), Stéphane Viry (Député des Vosges) Jean-Jacques Gaultier (député des Vosges),  Pierre-Henri Dumont (député du Pas de Calais), Alain Gournac (Sénateur honoraire Yvelines),Bruno Belin (Sénateur de la Vienne), Louis Duvernois (sénateur honoraire, français de l’étranger), Brigitte Kuster (ancienne députée de Paris, Conseiller de Paris), 

Les membres de l’Amicale gaulliste du Sénat, sénateurs en exercice et anciens sénateurs se sont retrouvés le 5 juillet 2022 lors d’un dîner débat, en présence du Président Gérard Larcher. 

Engageant ses compagnons gaullistes au sursaut après le résultat des élections présidentielle et législatives, le Président du Sénat, également membre d’honneur de l’Amicale, a souligné le rôle incontournable de la Haute-Assemblée. 

Appelant également à retrouver la confiance dans nos territoires, le Président Larcher a émis le voeux -citant le Général de Gaulle- que les gaullistes portent l’espoir car « la fin de l’espoir est le commencement de la mort ». 

 Le 23 février 2022, l’Amicale gaulliste a reçu Geoffroy Roux de Bézieux, Président du MEDEF, lors d’un petit-déjeuner débat sur le thème « Gaullisme et économie ». 

Auteur d’un récent ouvrage « L’intendance suivra », le Président du MEDEF invite à redécouvrir le lien entre le Général de Gaulle avec l’économie. 

Un débat autour de l’identité et la souveraineté économique, l’industrie, le partage et l’économie francophone s’est tenu avec les sénateurs et des députés représentant l’Amicale gaulliste de l’Assemblée nationale. 

Le 28 décembre 1921, Philippe de Gaulle, fils de Charles et Yvonne de Gaulle, voit le jour à Paris.

Il s’engage dès le 20 juin 1940 dans les Forces navales françaises libres et participera à la Libération de Paris. C’est lui qui portera l’ordre de reddition aux allemands retranchés à l’Assemblée nationale.

Le Général de Gaulle n’a jamais fait son fils Compagnon de la Libération par crainte de favoritisme : « je ne peux pas te décerner une décoration de l’Ordre que j’ai créé ».

Après une carrière d’Officier de Marine, il est élu sénateur de Paris en 1986 et le restera jusqu’en 2004.

Il est Président d’Honneur de l’Amicale gaulliste du Sénat

Le 30 novembre 2021, les sénateurs de l’Amicale gaulliste recevait Eric Trappier, Président Directeur Général de Dassault Aviation sur le thème « Coopération et autonomie stratégique: le SCAF, Système de Combat Aérien du Futur ». 

Le président de Dassault a préalablement rappelé les liens solides qui existaient entre la Maison Dassault et le gaullisme. L’avionneur Marcel Bloch, devenu Dassault après la 2e Guerre Mondiale, a scellé, alors, le développement de l’aéronautique française grâce à la création de l’avion à réaction puis grâce à  la réussite à l’exportation, fruit de la volonté politique de rayonnement et d’influence chère au Général de Gaulle. 

Eric Trappier a ensuite brillamment évoqué les défis européens en matière d’armement, les projets de réalisation de l’Avion de Combat du Futur  et les enjeux liés à ses partenaires européens. 

Après un échange riche avec les sénateurs, il n’a pas manqué de rappeler,  toujours dans l’esprit gaulliste, que l’exportation restait toujours la condition de  la souveraineté de la France et témoignait de  notre reconnaissance sur le plan international. 

 

« Contributions des sénateurs gaullistes au débat pour 2022 »

Faisant suite à l’ouvrage « Le gaullisme, une solution pour demain » paru en 2012 et porté par Gérard Larcher, les sénateurs de l’Amicale gaulliste du Sénat ont souhaité apporter leurs contributions au débat de 2022 en rappelant l’actualité de la pensée gaulliste. 

32 sénateurs, dans l’action, et préoccupés de l’avenir, expriment leurs attentes et exigences inspirées par le Fondateur de la Ve République. 

Préfacé par Gérard Larcher qui rappelle que  » le gaullisme est toujours un appel au sursaut et à l’engagement », ce Manifeste tente de redonner du sens et de l’espoir à notre pays. 

Le Manifeste a été remis officiellement aux candidats au Congrès Les Républicains. 

 

 

 

 

Le 12 octobre 2021, Hubert Germain, dernier survivant des compagnons de la Libération, s’en est allé à l’âge de 101 ans.

Avec lui, c’est une part de notre mémoire nationale qui se ferme, celle des 1038 hommes et femmes décorés de la croix de la Libération. 

Hubert Germain avait rejoint le général de Gaulle dès juin 1940 puis combattu au sein de la Légion. Il fut ministre des PTT puis ministre des relations avec le Parlement de 1972 à 1974. 
Il était grand-croix de la Légion d’honneur et chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a salué, en séance publique le 13 octobre, la mémoire d’un « chevalier des temps modernes » qui « vient d’entrer dans l’Histoire ». « Il fut le dernier membre de cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’Histoire de France, fidèle à elle-même, solidaire dans le sacrifice et dans la lutte » a déclaré G. Larcher, citant le général de Gaulle.  

Après l’hommage de la Nation le 11 novembre 2021, Hubert Germain a été inhumé dans la crypte du mémorial de la France combattante au Mont Valérien. 

A noter : Le général de Gaulle avait instauré l’ordre de la libération en novembre 1940 afin de récompenser tous ceux qui se sont distingués dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire.  Presque trois-quarts des compagnons sont issus des rangs de la France libre et le quart des rangs de la résistance. 18 croix de la Libération ont été remises à des unités militaires et 5 à des communes françaises (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Ile de Sein). 

Le 22 septembre 2021, L’Amicale gaulliste a reçu Thierry Gomart, Directeur de l’Institut Français des Relations Internationales sur le thème « Guerres invisibles, les transformations du système international ». 

T. Gomart, historien, spécialiste de géopolitique et auteur de nombreux ouvrages a présenté les grandes lignes de sa dernière publication « Guerres invisibles, nos prochains défis politiques » s’interrogeant sur les enjeux visibles et invisibles que se livrent les Etats, au XXIe siècle, à l’ère numérique. 

Un débat s’est engagé avec les sénateurs et sénatrices, notamment sur la question de la place de l’Europe au sein d’un monde bipolaire entre Chine et Etats-Unis. 

Il y a cinquante ans, le 9 novembre 1970, Charles de Gaulle s’éteignait à Colombey-les-deux-Eglises, un an et demi après avoir quitté le pouvoir. 

Le 9 novembre 2020, une délégation de l’Amicale gaulliste du Sénat, avait prévu de participer aux cérémonies commémoratives honorant sa mémoire. 

Les circonstances sanitaires n’ont malheureusement pas permis ce déplacement à Colombey. 

Afin de lui rendre hommage et à l’initiative de Gérard Larcher, président du Sénat et de Christian Jacob, président des Républicains, une gerbe a été déposée le 10 novembre au pied de la statue de Charles de Gaulle, place Georges Clémenceau à Paris en présence des présidents des groupes LR de l’Assemblée nationale, Damien Abad et du du Sénat, Bruno Retailleau ainsi qu’une délégation des Amicales gaulliste de l’Assemblée nationale et du Sénat. 

Représentaient l’Amicale gaulliste du Sénat aux côtés du président Larcher, Dominique Estrosi-Sassone, Roger Karoutchi et Dominique de Legge. 

 

Christian Poncelet, Président du Sénat de 1998 à 2008 est décédé le 11 septembre 2020 à l’âge de 92 ans. 

Il fut le premier représentant de la famille gaulliste à accéder à la présidence de la Haute-Assemblée. 

Figure emblématique de la Ve République, il fut secrétaire d’Etat au Travail puis à la Fonction publique dans le gouvernement Messmer sous la présidence de Georges Pompidou. Il fut également en charge du Budget puis des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Chirac après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République. 

Profondément enraciné dans son territoire des Vosges, il y fut  élu local pendant 53 ans. 

Christian Poncelet était également membre de l’Académie des sciences morales et politiques et Président d’honneur de l’Amicale gaulliste du Sénat.

Eloge funèbre de Christian Poncelet

Commémorations au Mont Valérien et à Colombey-les-Deux-Eglises

L’Amicale gaulliste du Sénat devait être présente à Londres, le 18 juin 2020, et participer aux commémorations du 80ème anniversaire de l’Appel du 18 juin à Carlton Gardens, lieu de l’ancien quartier général de la France libre à Londres. 

La crise sanitaire a, malheureusement,  contraint la délégation à annuler son déplacement. 

Le Président Gérard Larcher a participé à la cérémonie commémorative au Mémorial de la France combattante du Mont Valérien le 18 juin. 

Au même moment, Charles Guené, président de l’Amicale gaulliste du Sénat et Bruno Sido, membre de l’Amicale, ont déposé une gerbe sur la tombe du Général de Gaulle puis au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises.

 

C’est avec une immense tristesse que les membres de l’Amicale gaulliste du Sénat ont appris le décès de Jacques Oudin, victime du Covid19, à l’âge de 80 ans. 

Fervent gaulliste, il était l’un des piliers de l’Amicale, toujours présent et toujours très actif. 

Esprit brillant, diplômé de l’ENA, d’HEC, il avait été magistrat à la Cour des Comptes. De 1986 à 2004, il avait été sénateur de la Vendée, terre pour  laquelle son attachement était immense. 

Le Président Gérard Larcher lui a rendu hommage en séance publique au Sénat le 22 mars 2020

GÉRARD LARCHER SALUE LA MÉMOIRE DE JACQUES OUDIN, SÉNATEUR DE LA VENDÉE ET ADRESSE SES TRÈS SINCÈRES CONDOLÉANCES À SA FAMILLE ET À SES PROCHES

Séance du 22 mars 2020

Monsieur le Ministre,

Mes chers collègues,

C’est avec une profonde émotion que nous avons appris le décès hier de notre ancien collègue Jacques Oudin, qui fut sénateur de la Vendée de 1986 à 2004.

Conseiller général du canton de Noirmoutier-en-l’Ile, vice-président du conseil général de la Vendée, conseiller municipal de La Guérinière, Jacques Oudin  fut l’un des piliers de la vie politique vendéenne.

Il participa activement au développement de son département et notamment de l’île de Noirmoutier grâce à ses nombreuses contributions au sein de l’association vendéenne des élus du littoral. 

Elu sénateur de la Vendée en 1986, appartenant au groupe RPR, j’eus alors le plaisir de partager avec Jacques Oudin nombre de réunions de notre groupe et de journées parlementaires.

Pendant ces deux mandats, il fut un membre éminent de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation, dont il fut secrétaire puis vice-président. La commission bénéficia des compétences de ce magistrat de la Cour des Comptes et de cet ancien membre du cabinet d’Olivier Guichard, ministre de l’aménagement du territoire.

Président fondateur du Cercle français de l’eau, Jacques Oudin s’engagea en faveur d’une coopération décentralisée dans le domaine de l’eau. Il créa en tant que sénateur le groupe d’étude et participa à l’élaboration de la troisième loi sur l’eau.

Sa mère, qui lui donna la vie sur un bateau quelque part en mer de Chine, marqua profondément l’existence de ce Gaulliste vendéen. Son engagement au sein du groupe d’amitié France-Vietnam n’en fut que plus grand.

J’avais, comme un certain nombre d’entre nous, noué avec Jacques Oudin de solides liens d’amitié. Nous apprécions tous son intelligence et sa gentillesse. Je le revois encore attentif et passionné assister aux réunions et colloques organisés par l’Amicale Gaulliste du Sénat dont il fut secrétaire général et prendre des photos….sa spécialité. Je le revois, lors de nos moments de ressourcement à Colombey-les-Deux-Églises autour de la figure de notre histoire qui donna sens à son engagement : le Général de Gaulle.

Jacques Oudin ne sera pas présent lors des prochaines commémorations de l’appel du 18 juin, mais celles et ceux qui ont tant partagé avec lui, dont je suis, ne manqueront pas d’avoir alors une pensée pour lui.

Au nom du Sénat, je souhaite exprimer notre sympathie et notre profonde compassion à sa famille, à ses proches, ainsi qu’au président et aux membres du groupe Les Républicains.

Je vous propose d’observer un instant de recueillement en sa mémoire.

A l’heure de la réforme annoncée du système de retraites et du chaos provoqué dans le pays, le Dr René-Paul Savary, nommé rapporteur du projet de loi « instituant un système universel de retraite » a souligné le rôle déterminant que devrait jouer le Sénat lors des discussions. 

Après avoir rappelé la grande avancée sociale de 1945, grâce au Général de Gaulle et la création des branches santé/famille/vieillesse, le Dr Savary a exposé la complexe  réforme proposée qui envisage d’instaurer un système à points, accompagné d’une harmonisation de tous les régimes de retraite, et remplaçant notre actuel système par répartition. 

La constitutionnalité de cette réforme a été soulevée ainsi que les nombreuses difficultés d’application. 

Accompagné de Thierry SANTA, Président du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, le sénateur Pierre Frogier, membre de l’Amicale gaulliste du Sénat a préalablement rappelé le ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France libre , dès le 19 septembre 1940. Le Général de Gaulle était conscient de la situation géostratégique majeure de ce territoire. 

Pierre Frogier a exposé la situation politique depuis les Accords de Matignon en 1988, puis des Accords de Nouméa en 1998, instaurant une série de référendums devant permettre de se déterminer sur l’indépendance. Fervent défenseur d’une Nouvelle-Calédonie française, Pierre Frogier en a démontré l’intérêt stratégique et a appelé de ses voeux une prise de position claire de la France et un véritable projet politique pour l’Outre-Mer. 

En partenariat avec la Fondation de Gaulle, l’Amicale gaulliste du Sénat a reçu l’historien et écrivain britannique Julian Jackson, spécialiste de la France au XXe siècle et auteur d’une biographie remarquée: « De Gaulle. Une certaine idée de la France » . Editions du Seuil 

Julian Jackson a exposé sa vision du grand homme, détaillé ses talents de stratège et de négociateur hors norme qui ont décidé très largement du destin de notre pays. Il a également décrit les ambiguïtés du personnage et le lien entre la personnalité et la tactique politique. Un échange très fructueux s’est ensuite engagé avec les participants, sénateurs, amis de la Fondation de Gaulle et étudiants en classe préparatoire conviés à cet événement.