Déplacement à Londres à l’occasion du 70è anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940

Le 18 juin 2010, afin de célébrer le 70è anniversaire de l’Appel du  18 juin 1940, une délégation de 20 membres de l’Amicale s’est jointe au cortège officiel du Président de la République, Nicolas Sarkozy.

Organisé par la Fondation Charles de Gaulle et notre ancien collègue Hubert Falco, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, les membres de l’Amicale ont été heureux de se rendre à Londres pour participer à cet hommage émouvant..

Le déroulement des cérémonies a été remarquable et l’accueil de nos amis britanniques très chaleureux. Les discours à l’Hôpital de Chelsea ont été d’une grande tenue et nous ne pouvions qu’être fiers de retrouver les souvenirs du Général de Gaulle à Londres.

Le programme de cette journée a été le suivant :
–  Carlton Gardens
–  Siège historique de la BBC, où a été lancé l’appel du 18 juin
–  Dépôt de gerbes devant les statues du Général de Gaulle, de Winston Churchill et du Roi George VI
–  Cérémonie militaire franco-britannique au Royal Hospital Chelsea

Au retour, l’ensemble du cortège a été se recueillir au Mont Valérien.

Bernard Bigot, Administrateur général du Commissariat à l’Energie Atomique devant les membres de l’Amicale Gaulliste du Sénat

Bernard Bigot, Administrateur général du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) a été reçu le 2 décembre 2009 au Palais du Luxembourg par les membres de l’Amicale Gaulliste du Sénat. 

Au cours de son intervention axée sur le thème de la politique nucléaire de la France dans le nouveau contexte mondial, Bernard Bigot a rappelé que c’était le Général de Gaulle qui avait créé le Commissariat à l’Energie atomique en 1945 avec pour objectif de « poursuivre les recherches scientifiques et techniques en vue de l’utilisation de l’énergie atomique dans divers domaines de la science, de l’industrie et de la défense nationale ».

Bernard Bigot a souligné que «Charles de Gaulle a été animé, tout au long de son existence, d’un esprit visionnaire et d’une pratique politique basée sur l’intérêt général, des valeurs intemporelles et donc modernes ».

 De ce fait, le Commissariat à l’Energie Atomique est, à l’image de son créateur, un organisme « visionnaire et moderne », comme le démontrent les actions qu’il a engagées pour:

– l’usage de l’atome dans le secteur de l’énergie
– le recyclage du combustible nucléaire
– la mise au point des réacteurs nucléaires de la 4ème génération  qui représentent un immense saut technologique. 

Le CEA, établissement scientifique, technique et industriel doté d’une personnalité civile ainsi que d’une autonomie financière, est placé sous l’autorité de l’Etat.

Ses réalisations et ses projets apportent des réponses concrètes aux grands défis actuels de nos sociétés pour:

– la production et le stockage d’énergies bas carbone (nucléaire, mais aussi le solaire photovoltaïque, le stockage de l’énergie, les biocarburants de deuxième et troisième génération, l’hydrogène)
– les techniques d’imagerie médicale, de robotique, de réalité virtuelle
– enfin d’innovations multiples en faveur de la Défense et de notre sécurité globale (dissuasion, propulsion navale, lutte contre le terrorisme NRBC)». 

Bernard Bigot a aussi souligné que le CEA est partenaire majeur des nombreuses initiatives européennes crées pour la construction de l’espace européen de la recherche.

Enfin, il a conclu son propos sur « l’utilité d’un «organisme efficace, souple et capable de s’adapter rapidement pour proposer au pays des solutions technologiques aux questions de société ».

Conférence de Josselin de Rohan sur la politique étrangère de la France (1995-2007)

1er juillet 2009,

Les membres de l’Amicale ont été invités à assister à une conférence de Josselin de Rohan, président de la Commission des Affaires Etrangères, de la défense et des Forces armées du Sénat sur le thème de « La politique étrangère de la France » de 1995 à 2007.

Débat animé par Denis Tillinac sur le thème : « La permanence et l’actualité du gaullisme » 16 octobre 2007

Débat animé par Denis Tillinac, écrivain, journaliste et président directeur général des éditions de la table ronde, sur le thème : « La permanence et l’actualité du gaullisme »

Comme il est de tradition d’évoquer à chaque réunion un thème qui demeure au cœur de la réflexion et de l’engagement Gaullistes, et connaissant tous l’implication dans l’action politique et la défense des valeurs les plus profondes de notre Nation de Denis TILLINAC, l’Amicale Gaulliste l’a invité à venir s’exprimer devant ses membres sur le thème de « La permanence et l’actualité du Gaullisme »

Dans ce monde qui évolue et se transforme rapidement, la France s’attache à perpétuer, dans certains domaines, l’héritage Gaulliste tout en s’efforçant de faire évoluer ses structures et ses mentalités avec les difficultés que nous connaissons.

Denis Tillinac a traité avec brio et passion ce sujet démontrant que les valeurs gaullistes sont éternelles et peuvent s’adapter à toutes les époques, surtout les plus difficiles de notre histoire.

29 mai 2007 : Débat animé par M. François Bujon de l’Estang sur le Thème : La politique étrangère de la France

Le 29 mai 2007, l’Amicale Gaulliste du Sénat a reçu M. François Bujon de L’Estang, Ambassadeur de France, membre du Cabinet du Général de Gaulle et conseiller diplomatique de Jacques Chirac, Premier Ministre. Il a représenté notre pays en particulier au Canada et aux Etats-Unis. 

M. Bujon de l’Estang a évoqué le fait qui mérite d’être souligné de la permanence des grands principes mis en œuvre par le Général de Gaulle et qui sont toujours les fondements de la politique étrangère de la France

Il a présenté avec beaucoup de clarté les grands enjeux qui conditionnent actuellement l’évolution des relations internationales et la place que la France peut et doit assumer dans un tel contexte en évolution profonde et rapide.

Pose de la première pierre du Mémorial de Colombey les-Deux-Eglises le lundi 9 novembre 2006

Chaque année, de nombreuses personnes viennent rendre hommage au Général de Gaulle en se rendant sur sa tombe, à Colombey-les Deux-Eglises, en Haute-Marne. 

Répondant à l’invitation du Président de la Fondation Charles de Gaulle, Yves Guéna et de leur collègue Bruno Sido, Président du Conseil Général de la Haute-Marne, plusieurs membres de l’Amicale Gaulliste ont fait le déplacement, ce 9 novembre 2006, à l’occasion de la pose de la première pierre du Mémorial de Colombey

Le Président de la République Jacques Chirac après s’être recueilli sur la tombe, a posé la première pierre du Monument situé au pied de la Croix de Lorraine, avant de prononcer un discours exaltant la grandeur du Général de Gaulle : « un combattant, un visionnaire » qui « par deux fois aura sauvé la France et la République » en juin 1940 et en mai 1958.

De nombreuses personnalités étaient présentes : Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Debré, Président de l’Assemblée Nationale, Christian Poncelet, Président du Sénat, Pierre Mazeaud, Président du Conseil Constitutionnel. 

Lors de leur assemblée générale du 17 octobre, les membres de l’Amicale Gaulliste du Sénat avaient eu l’honneur de voir un film de présentation de ce projet qui leur avait été commenté par Frédérique Neau-Dufour, agrégée d’histoire, chargée des études et recherches à la Fondation Charles de Gaulle.

Yves Guéna a animé un diner-débat sur les Institutions de la Vème République le 17 octobre 2006

A l’issue de l’Assemblée générale de l’Amicale Gaulliste du Sénat, Yves Guéna a animé le dîner débat sur le thème des « Institutions de la Vème République »

Dans un exposé particulièrement brillant, Yves Guéna a rappelé l’historique de la genèse des Institutions qui découlent directement des propositions formulées par le Général de Gaulle à Bayeux en juin 1946.

Les membres du comité de rédaction, réunis autour de Michel Debré, avaient fixé les grandes lignes directrices autour desquelles se sont organisés les débats et affinées les dispositions des différents articles de la Constitution du 4 septembre 1958.

Yves Guéna a rappelé que le peuple français s’est massivement prononcé, le 28 septembre 1958, pour approuver à 82,60% le texte de cette Constitution, promulguée, le 4 octobre 1958. Il souligne l’adhésion massive des Français à cette Constitution qui a, enfin, permis une stabilité et une solidité exemplaires de nos Institutions.

Néanmoins, il a estimé que le nombre important de révisions constitutionnelles, engagées depuis cette date, modifie peu à peu certains équilibres initiaux des pouvoirs publics.

Il a estimé, en outre, qu’il aurait été possible de prendre davantage en compte les aspirations du peuple français telles qu’elles se sont exprimées lors du vote sur la Constitution européenne, du 29 mai 2005, rejetée par les Français à hauteur de 54,68% des suffrages exprimés

En ce qui concerne la réduction des mandats, et le calendrier des élections législatives, son jugement a été particulièrement prudent.

Il s’est montré également circonspect sur l’introduction dans la constitution du principe de précaution, lors de la révision constitutionnelle du 1er mars 2005. Il a rappelé que la constitutionalisation d’un tel principe peut conduire à se demander ce qu’une Constitution doit contenir.

En dépit de ces quelques réserves, il a estimé que le bilan du Général de Gaulle, en ce qui concerne les Institutions, est particulièrement reconnu et mérite toujours d’être défendu et poursuivi.

Rencontre avec le Président du Musée de la Résistance Bretonne 16 février 2005

Le mercredi 16 février 2005, M. Josselin de Rohan, Président de l’Amicale Gaulliste du Sénat a remis, en présence de M. Christian Poncelet, Président du Sénat, de M. Michel Caldaguès, Secrétaire général et d’une délégation de l’Amicale Gaulliste du Sénat le prix « Une certaine idée de la France » à Monsieur Henri Briand, Maire de Saint-Marcel (Morbihan), représentant Monsieur Gilles POSSEME, Maire honoraire et Président du Musée de la Résistance Bretonne

Il a paru au jury que la réalisation remarquable de ce musée, que les membres de l’Amicale ont eu l’occasion de visiter le 2 octobre 2014 méritait d’être particulièrement distinguée.

Visite du Musée de la Résistance bretonne le 2 octobre 2004

Une délégation de l’Amicale Gaulliste du Sénat s’est rendue dans la commune de Saint-Marcel, dans le Morbihan afin de visiter le Musée de la Résistance bretonne, 

Accueillis par M. Henri Briand, Maire de Saint-Marcel, le groupe a effectué la visite du Musée, sous la conduite de M. Gilles Possemé, Président du Musée de la Résistance, Maire honoraire.

Saint-Marcel a abrité le plus grand maquis breton, où s’est déroulé le 18 Juin 1944, un combat mémorable de l’histoire de la France et de la Bretagne.

Avant même que les alliés débarquent en Normandie, les parachutistes de la France Libre étaient largués sur la Bretagne, et dans les jours qui suivirent à Saint-Marcel où se rassemblaient 2500 Bretons.

Ce musée d’histoire, fait découvrir la vie et l’engagement des Bretons durant la seconde guerre mondiale. C’est là aussi, que les anciens parachutistes de la France libre ont décidé de présenter leur exposition nationale depuis 1994.

Dîner-débat Mme Michèle Alliot-Marie 6 juillet 2004

Le 6 juillet 2004, les membres de l’Amicale Gaulliste du Sénat ont reçu Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Défense au cours d’un dîner-débat.

Le Président Josselin de Rohan, après avoir remercié chaleureusement Mme Alliot-Marie de sa venue, malgré un emploi du temps très chargé, a fait part de sa joie de se retrouver entre parlementaires et anciens parlementaires gaullistes.

Il a souligné : « Un jour nous ne serons plus dans la vie publique ; c’est le cas de certains d’entre nous mais nous aurons toujours à cœur, compte tenu de l’héritage qui est le nôtre de nous retrouver. Nous avons une conception exigeante de la France. C’est notre pays qui nous a amenés à nous engager dans la vie publique. Les plus anciens d’entre nous, les plus prestigieux d’entre nous, à une époque où il leur était difficile de le faire et où ils couraient de très grands risques, ont été pour nous des exemples. Ils nous ont légué un patrimoine que nous nous sommes efforcés d’entretenir du mieux que nous avons pu et que nous espérons pouvoir transmettre à ceux qui viendront après nous ».

Josselin de Rohan a salué de manière particulière deux de ses collègues :

L’Amiral Philippe de Gaulle, Président d’honneur de notre Amicale, soulignant que « pendant toutes les années passées au Sénat, il a été un exemple de courtoisie, de modestie, de compétence dans les domaines militaires mais aussi de la culture. Un homme tout à fait exceptionnel que tous voient partir avec regret ».

René-Georges Laurin. Grand résistant, il fut aussi l’un des plus jeunes membres de l’assemblée consultative. Un des plus grands moments de sa vie a été de voir au Palais du Luxembourg, le Général de Gaulle en uniforme venu dire : « Mesdames, messieurs, je vous annonce que le Général Leclerc est rentré aujourd’hui dans Strasbourg ».

Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Défense a tout d’abord fait part du plaisir qu’elle avait de se retrouver parmi les membres de l’Amicale Gaulliste.

Elle a souligné que si elle s’était rapidement bien sentie dans les armées, c’est parce que les valeurs du gaullisme sont très largement partagées par les militaires. Il s’agit tout d’abord de leur engagement au service du pays, de la France, du drapeau mais aussi du service des autres qui va jusqu’au sacrifice suprême. Cet engagement ressemble à ceux qui animent les Sénateurs au sein de la Haute Assemblée lorsqu’ils défendent en légiférant les valeurs de grandeur de notre pays, de considération des hommes, de liberté et de respect.

Mme Michèle Alliot-Marie a précisé que le Président Chirac lui avait demandé de redonner à la France une Défense qui soit digne de notre nation parce que la France ne peut pas être grande sans avoir la possibilité de défendre ses concitoyens et de s’exprimer sur le plan international. (Entre 1997 et 2002, on a assisté à une décroissance de la part de l’effort de défense dans le PIB de notre pays).

Mme Michèle Alliot-Marie a ensuite déclaré que la Défense permet à notre pays d’être présent et d’être écouté dans le monde, à notre économie d’être une économie dynamique et aussi de développer un certain modèle de société. Avoir une Défense forte, c’est pour la France la façon de tenir son rang au plan international et de le tenir pleinement.

Mme Michèle Alliot-Marie a insisté sur le rôle majeur de la défense dans certains secteurs industriels, soulignant la nécessité de moderniser certaines d’entre elles.

Enfin, Mme Alliot-Marie a évoqué le rôle éminent des armées comme modèle de société et d’intégration.

Au moment où tant de jeunes ne savent plus à quoi se référer, à quels principes se rattacher, elle apporte un modèle de fonctionnement où l’on retrouve les principes qui sont ceux de la République, comme ceux de la mobilité et de la promotion sociale.

L’armée est aussi un fantastique facteur d’intégration. Il faut voir que la plupart des jeunes qui y sont accueillis arrivent sans formation et lorsque ce sont des contractuels, ils quitteront l’armée en ayant acquis une formation.

Dans l’armée professionnelle, les principes hiérarchiques, indispensables à route vie en société, sont interprétés avec un humanisme profond. La relation entre le chef et le subordonné est une relation d’estime et de confiance. Ensemble, ils sont totalement investis dans la mission à accomplir.

« Si nous appliquions ce principe dans l’ensemble de notre société, la France serait différente dans doute de ce qu’elle est aujourd’hui ; elle pourrait développer son génie propre et jouer son rôle de leader dans le monde ; finalité à laquelle nous aspirons tous car nous portons des valeurs qui sont essentielles à la promotion de l’homme ».

Photos Dominique Souse